Du repos...

Benjamin se posa sur un rocher qui trainait là. Des oiseaux vinrent le tenir compagnie.
Il prit sa guitare, sans en jouer il frola les cordes. Il s'appreta à en jouer lorsqu'un bruit derrière lui le stoppa...

Samara se promenait dans la plaine des elfes quand elle avait décidé de faire un petit tour en forêt. Elle marchait tranquillement, sans vraiment être là, elle avait l'esprit ailleurs. De son ouïe de vampire très développée, elle avait entendu brièvement un frottement de doigts sur des cordes. C'était précis, mais elle n'aurait pas su dire quelles cordes. L'odeur d'un humain rôdait dans les parages. Samara s'en approcha. L'odeur s'intensifiait. Elle devenait alléchante, comme un petit plat maison, mais à la différence que, pour elle, c'était le sang qui était attirant. Elle vit un jeune homme assis sur un rocher, avec une guitare.
- Bonjour. Qui es-tu ? demanda-t-elle.

-Moi c'est Benjamin
Il se releva et se recula rapidement. A tout moment, il était prêt à sortir son épée.
-Et toi?

Avant de répondre, elle prit le temps d'observer le jeune homme. Elle le détailla lentement.
- Benjamin... murmura-t-elle.
Elle continua de le fixer.
- Je m'appelle Samara, répondit-elle enfin. Cela fait longtemps que tu es ici ? voulut-elle savoir.

Il se détendit un peu
-Non, seulement quelques jours
Il regarda sa guitare et recommenca à frotter les cordes:
-Et toi?

- Je suis la première arrivée du Pays, mes parents étaient rois et reines. J'ai reçu leur héritage, expliqua-t-elle.
Samara le regarda à nouveau. Il était de ces gens qui, dès qu'on les croisait pour la première fois, inspiraient confiance. Le genre de personne qu'on a pas besoin de connaître, mais avec qui on s'entend du premier coup. Comme pour les vrais amis.
- Même si parfois j'aimerais mieux être une simple Lunienne... ajouta-t-elle.

-C'est donc toi la reine suprême!
Il regarde un instant Samara puis leva un sourcil:
-C'est quoi un Lunien?

Samara fut surprise par cette question.
- C'est un habitant du Pays de Vaudelune, dit-elle.
Elle observa la guitare de Benjamin.
*Elle est pas mal...* constata-t-elle.
- Tu l'aurais appelé comment mon peuple, toi ? demanda-t-elle en lui souriant.