[ENQUETE]Les zombis noirs (ouvert à tous)

Dans ce post, Krystal n'est pas présente. En effet, c'est un scénario que j'ai créé, mais, vu que je connais le tenant et aboutissant du scénario, je ne vais pas participer à l'enquète (du moins, vous préviendrai-je si c'est Krystal ou pas qui poste, par l'apposition de la signature). Par contre, je serais les personnes que vous serez amené à rencontrer... Bonne enquète à tous !

Cela faisait quelques jours que le phénomène se répêtait. De plus en plus de gens disparaissaient, et ce dans des conditions les plus étranges. La division des Enquètes Policières Etranges et Extraordinaires (l'Epée) et son inspecteur principal Monsieur Bourdion étaient chargés de l'enquète. Mais les maigres indices laissés par les meurtriers ne permettaient pas de faire aboutir l'enquète. En désespoir de cause, Monsieur Bourdion demanda audience auprès de Samara, afin que cette dernière l'aide dans leur enquète.

L'Epée avait été créé quelques années plus tôt. Cette division spéciale de la police était au courant de la magie et de son existence, mais aucuns de ses membres ne savaient s'en servir. En effet, cette brigade était uniquement composé d'humains triés sur le volet, pour leur résistance aux diverses activités magiques. Le point faible était qu'ils étaient tellement imperméable à la magie qu'il ne savait pas l'utiliser.

Luce, qui était un peu au courant de se qui se passait. L'enquête n'avancait pas et elle se désolait de voir autant de gens disparaitre. De plus, elle avait perdu quelques amis, car eux aussi s'étaient envolés, ainsi, sans laisser aucunes traces.
*Bon, on va pas laisserça comme ça ! Il faut réagir !*
Elle décida de relancer l'enquête qui était au point mort, avec ou sans brigade d'enqueteurs !
Elle marcha vers une maison, celle ou la première personne avait disparue. Elle s'avança vers la porte, celle-ci était entre-ouverte. Elle posa ses digts sur la poignée et poussa légerement cette porte. Elle vit alors que quelqun était dedans.
-Bonjour ! Je m'appelle Luce Motoko. J'enquête sur les mystérieuses disparitions, je pourrais vous poser quelque questions ?

L'inspecteur se tourna vers son interlocutrice.

_ Excusez moi madame, mais c'est une enquète de police. J'attends mon collègue, parti chercher Samara. Vous êtes une parente du défunt ?

Camille posa sa main sur l'épaule de Luce et lui fit un clin d'œil que l'inspecteur ne pu voir. Elle prit un air peiné et laissa une grosse larme couler le long de sa joue :
- Oui ... nous sommes ses sœurs ... il ne nous connaissaient que depuis quelques temps car ... enfin vous comprenez monsieur ! s'écria Camille en pleurant.
- Laissez nous voir le corps ! dit elle en cachant son visage dans ses mains. Elle eut peur d'en faire trop mais après tout, ...

_ Je comprends... Sachez que c'est pas beau à voir. Par contre, ne touchez à rien. Le photographe est pas encore passé.

Le corps gisait un peu plus loin. Son visage était figé par la mort, dans une position des plus étrange. En effet, le visage était figé dans une position de terreur extrème. Quoi qui est pu tuer la jeune femme, cela l'avait terrorisé également. Outre le visage, on pouvait voir également quelques marques au niveau de son cou, surement celle du meurtrier. Mais la personne n'était visiblement pas morte par strangulation...
La scène du crime ne comportait que peu d'indices. Seule la présence d'une théière et de deux tasses trahissait que la victime et une autre personne étaient probablement présentes. L'eau dans la théière était froide, et le thé n'était pas encore versé dans les tasses !

L'inspecteur entra de nouveau dans la pièce. Même s'il s'intéressait à la scène, il surveillait cependant les deux jeunes femmes. En effet, quelque chose n'allait pas avec elle. Son regard perçant notait chaque faits et gestes des deux femmes. Au bout d'une petite minutes (ou peut être trois), il interpella une des deux et leur lança :

_ Excusez moi, j'ai oublié de vous demandé votre identité.... Vous comprenez.... Pour l'enquète....

Il y avait quelque chose d'étrange dans cet inspecteur....

Camille laissa une grimace naitre au coin de ses lèvres et portant une main à sa bouche. Elle jeta un coup d'oeil à l'inspecteur qui les regardait et fit semblant de pleurer de nouveau. Elle ne pu s'empêcher de remarquer la théière. Elle imagina vaguement la scène avec un témoin dérangeant que le meurtrier devrait bientôt liquidé ...

- Excusez moi, j'ai oublié de vous demandé votre identité.... Vous comprenez.... Pour l'enquète....

Camille resta perplexe ... comment faire maintenant ? Elle regarda le
corps de la jeune femme et croisa le regard de Luce. L'homme était
particulièrement pointilleux ...


- Euh oui, je m'appelle Camille et voici ma sœur Luce ...

L'inspecteur griffona quelques mots sur son carnet, et repris ses activités. Quoi qu'il en soit, il était plus préoccupé par les faits et gestes des deux jeunes femmes que par son enquète. A plusieurs reprises, il détourna vivement le regard, lorsqu'il s'apercevait que les jeunes femmes le regardait. Il ne s'intéressait même pas à la théière.

Tout d'un coup, une tache apparut sur le corps de la victime. Elle semblait se mouvoir, et grossisait au fur et à mesure.

Ah ! Voila ! Ca commence ! Attention mes p'tites dames ! Ca peut être dangereux !

La tache continuait à grossir et semblait se mouvoir en direction du visage ! L'inspecteur recula, pour se protéger derrière une des chaises.

Luce fit un vif pas de recul. Une sueur froide coula le long de son échine.
*C'est quoi ce truc ! Mon dieu !*
Elle jeta un bref regard vers Camille puis vers l'inspecteur. Il ne tremblait pas. Luce se rememora se qu'il venait de dire :
Ah ! Voila ! Ca commence ! Attention mes p'tites dames ! Ca peut être dangereux !
*Si il a dit ça, c'est qu'il a déjà vu ce genre de scènes... et il est pas mort !*
Elle posa à nouveau son regard sur la tache qui montait, elle déglutit.

La tache recouvrait 75% du visage désormais. Un froid glacial envahit la pièce, et une voix d'outre-tombe sembla surgir :

Festanus Carnarae Victem Panis Devorae

Une fumée noire commenca à se former et entra par les narines dans le corps, désormais soumis à de violents spasmes. La fréquence et la violence des spasmes augmentait au fur et à mesure que la fumée noire entrait dans le corps. La tache continuait à grossir, dissimulant désormais la quasi-totalité du visage. Seule restait apparente la bouche. Quoi que cela puisse être, c'était en train de se réveiller. La voix d'outre-tombe se fit de nouveau entendre :

Ressurectanum Fuminare Dol Canopis Vacuum Tempetarae

Nota : Ne cherchez pas à traduire le texte, j'ai pris des mots comme cela. Quoi qu'il en soit, c'est une langue très ancienne, qui remonte à au-dela de la nuit des temps.

L'inspecteur se protégea un peu plus, dans l'expective de quelque chose.....

Luce tremblait comme une feuille morte. Son coeur batait à cent à l'heure. Elle voulait détourner le regard de cette chose horrible qui défigurait la victime, s'enfuir en hurlant, mais son regard ne bougea pas, ses jambes restèrent fixes et aucun son ne sortit de sa bouche. Elle regarda l'inspecteur qui se protègait derrière une chaise. Elle en fit autant en attirant avec elle Camille par un bout de manche.

L'inspecteur se tenait derrière une chaise. Et il tremblait... La fumée avait totalement envahi le corps maintenant. C'est alors que ce dernier se redressa, et se mit en quête de quelque chose. Le regard de la créature (ou du moins de ce qui restait de cette dernière) inspecta les alentours. Elle vit l'inspecteur, terré dans un recoin de la pièce, ainsi que deux jeunes filles, visiblement aussi apeurées que l'inspecteur. Lentement, mais résolument, elle avança vers les deux jeunes filles, en hurlant :

"Nocturum vinci Luminare"

Elle n'était plus qu'à quelque mêtres des deux jeunes femmes, quand l'inspecteur sorti de sa torpeur, et, tout en brandissant sa chaise comme arme, franchit la porte d'entrée en hurlant :

"A l'aide, ca revient ! A l'aide".

Désormais, dans la pièce, ne se trouvaient que Camille et Luce, et la créature qui continuait inéxorablement sa marche vers les deux jeunes filles en vociférant

"Nocturum vinci Luminare"